Lionel D – Il y a des gens

Lionel D – Il y a des gens Lyrics

Artist: Lionel D
Song: Il y a des gens

Il y a des gens qui parlent, qui se prennent pour des rois
Les ignorants sont à l’écoute puisque ce sont leurs proies
Toi qui écoute tous ces mots n’as-tu jamais remarqué
Ces gens parlent et reparlent, usés et fatigués

Ils ont tellement de choses à dire et tellement peu à faire
Qu’on croirait qu’ils sont les acteurs d’un film pas trop amer
Où qu’ils aillent ils broient du noir ils sont désespérés
Mon pauvre ami si tu crois quе pour toi je vais pleurer

Tu tе trompes énormément
Tu te vantes et je trouve pas ça marrant
Et tu aurais dû vivre ta vie de cinéma, de pitre
Et tu te crois supérieur, pourrais-je savoir à quel titre ?

Je ne voudrais pas avoir à te dire qu’on est tous les mêmes
Mais quand même
Planté devant sa télé c’est tous les jours pareil
Il s’en prend plein la tronche, plein les yeux, plein les oreilles

Il fait le plein et je le plains paquet de chair et d’os
Amer sont les journée qu’il passe parce qu’il faut bien qu’il bosse
Il passe son temps à râler, ils sont temps à compter
L’argent qu’on lui donne ou qu’il rend il n’y a jamais trop de monnaie

Il y a déjà pas mal de temps qu’il ne va plus à l’école
Mais ça fait surtout un moment qu’il délire qu’il picole
Ce sont coupés de son coin qu’il parle ou bien qu’il rote
Une réunion c’est ma tournée il fume il rince les potes

Il n’aime pas trop les couleurs surtout pas celles des autres
Ignorant c’est même pas de ça faute
Mais quand même
Mais quand même

Mais quand même
Mais quand même
À l’agence de l’emploi à côté de chez moi
Ça pointe le manque de tunes c’est tous les mois les mois

Je ne comprend pas on ne m’explique pas
Vous comprenez pourquoi ? Moi je ne comprend pas
Quelque part j’ai honte qu’on nous parque qu’on nous compte
On nous dit même comment faire c’est gentil on nous montre

Le bon chemin, ah bon ? Le miens ça va merci
Vous ne l’appréciez pas ?
Tant pis j’ai pris un micro pour rapper
C’est pas pour faire des torts

Mais là ça va c’est trop, ça fait parfois trop fort
Les abrutis sont comptés, emballés, pesés, numérotés
Police, contrôle, vous avez vos papiers ?
Pour quelles raisons ces cons ces bons mes noms sur du papier

Si vous voulez l’immatriculation il faut que je me taise
Mais je ne suis pas à l’aise
J’ai quand même le droit de parler de tout vos préjugés
Mais quand même

Mais quand même
Mais quand même
Mais quand même
Ils sont toute une famille

Frères, cousins, frangine
Ils ont une drôle d’expression
Un visage qui se mine
Un cousin toujours malade vautré sur son lit

Une sœur qui pleure complexée, pas jolie
Un père, une mère ne sachant que faire
Préférant se taire maudissant l’ordinaire
Lui il a fait la guerre, elle a fait des enfants

Ils ne les comprennent pas, ils sont déjà si grands
Et puis parmi eux il fait ce qu’il peut
Je parle du fils musicien, il s’accroche il en veut
L’école ne le connaît plus, vie active, chômeur

Mais quand il chante, il fait vibrer les cœurs
Car dieu il a donné ce don, amplifier le son
Ses cordes sont plus que vocales, elles sont en lui, frissons
Il s’imagine la classe en limousine

Un bureau, des admirateurs, une en magasine
Car il rêve, le rôle de star lui plairait
Il en crève, refuse de voir le vrai
Sa réalité à lui, ses frères et sœurs, ses cris

La zone l’ennuie, la parano tout autour de lui
Combien sont-ils ainsi à clamer leur talent
À besoin de tu sais quoi et bien besoin d’argent
Si il en avait et bien il partirait, il irait loin tu sais

Mais voilà pas d’oseille, il en est pour ses frais
Mais quand même
Mais quand même
Mais quand même

Mais quand même
Mais quand même
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Il y a des gens Lyrics – English Translation

There are people who speak, who get for kings
The ignorants are listening since they are their prey
You who listen all these words have never noticed
These people speak and reappear, worn and tired

They have so much to say and so little to do
That they think they are the actors of a movie not too bitter
Wherever they go out they’re bruising from the dark they are desperate
My poor friend if you think that for you I’ll cry

You are a great deal
You’re boasting and I do not find it funny
And you should have lived your cinema life, pitre
And you believe you supervisor, could I know what title?

I do not want to have to tell you we are all the same
But still
Planted in front of his TV is every day the same
He cares for the face, full eyes, full of the ears

It is full and I plains pack of flesh and bone
Bitter are the day he passes because it takes that he bumps
He spends his time moaning, they are time to count
The money we give or renders there is never too much money

There is already a lot of time that he does not go to school anymore
But it’s especially a moment he delirious he piculates
They are cut off from his corner he speaks or that he rote
A meeting is my tour he smokes he rinses the friends

He does not like the colors especially not those of others
Ignorant it’s not even fault
But still
But still

But still
But still
At the employment agency next to my house
It’s the lack of tunes every month the months

I do not understand we do not explain
Do you understand why? I dont understand
Somewhere I am ashamed we are parked we are counting
We are even told how to do it’s nice we are shown

The right path, oh good? Mine is fine thank you
You do not appreciate it?
So bad I took a microphone to rap
It’s not to do wrongs

But here it’s okay, it’s sometimes too strong
The morons are counted, packed, weighed, numbered
Police, control, you have your papers?
For what reasons these coupons these good my names on paper

If you want registration you have to stop
But I’m not comfortable
I still have the right to talk about all your prejudices
But still

But still
But still
But still
They are a whole family

Brothers, cousins, frangine
They have a funny expression
A face that mines
A cousin still sick vautre on his bed

A complexed sister crying, not pretty
A father, a mother knowing what to do
Preferring keeping cursing the ordinary
He did the war, she made children

They do not understand them, they are already so big
And then among them he does what he can
I’m talking about the musician’s son, he clings he wants
The school knows no longer, active life, unemployed

But when he sings, he makes the hearts vibrate
Because God gave this gift, amplifying the sound
His ropes are more vocal, they are in him, chills
He imagines the class in limousine

An office, admirers, one in shops
For he dreams, the role of star would please him
He fell, refuses to see the real
His reality to him, his brothers and sisters, his cries

The zone bores, the parano all around him
How many are they claiming their talent
Need you know what and kind of money
If he had and he would leave, he would go far you know

But here is no sorrel, it is for its expenses
But still
But still
But still

But still
But still
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Lionel D Lyrics – Il y a des gens

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From the album:
Acid
Release Year: 2019